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Développer une solution EDI est une démarche conséquente pour une entreprise. Il s’agit d’un projet à double facette associant :
De fait, le retour sur investissement est plus rapide et plus important lorsque les échanges entre partenaires sont réguliers et récurrents, sur des volumes conséquents. C’est pourquoi les petites organisations y trouvent rarement leur compte.
Pour réduire ces coûts, il existe de nombreux services prêts à l’emploi disponibles sur le Cloud. Proposés par des experts comme Generix Group avec Generix EDI Services, ils permettent un démarrage rapide et à moindre coût. En outre, leur usage est facturé à l’utilisation, ce qui favorise les petites et moyennes entreprises.
Au-delà de l’investissement financier nécessaire, les petites entreprises manquent souvent d’expertise pour se lancer dans un tel projet informatique. Si elles peuvent faire appel à un fournisseur EDI pour mener la réflexion, la démarche nécessite indéniablement du temps pour comprendre les offres de manière fine et analyser les besoins.
C’est un passage obligé pour trouver le modèle tarifaire qui correspond le mieux aux besoins commerciaux de l’entreprise. Le choix d’une offre et d’un fournisseur EDI nécessite en effet une analyse préalable des transactions commerciales à traiter, et donc des volumes de données concernés. Sans cette étude initiale, l’entreprise risque d’être confrontée à de forts surcoûts.
Plusieurs solutions alternatives sont proposées aux PME ou TPE ne souhaitant pas investir dans une solution EDI complètement automatisée. Elles ont l’avantage d’être peu coûteuses à l’achat et à l’utilisation et principalement proposées en mode SaaS. Elles sont en outre compatibles avec les solutions EDI utilisées par les partenaires clients. Parmi ces solutions, on peut citer WEB-EDI, SmartPDF ou encore OCR en ligne.
L’EDI est d’autant plus intéressant pour une entreprise que l’ensemble de son écosystème peut l’utiliser. Son déploiement chez différents acteurs d’un même secteur incite généralement les partenaires et concurrents à en faire de même. Ainsi, l’EDI est fortement présent dans :
Cette dynamique dépend donc le plus souvent des principaux donneurs d’ordre du secteur. Si Airbus et Boeing adoptent l’EDI avec leurs fournisseurs, c’est l’ensemble de l’écosystème aéronautique qui se mobilise en ce sens. Indirectement, l’impact peut s’étendre à des filières proches ayant des fournisseurs communs, comme le secteur naval ou l’automobile.
Pour une entreprise industrielle à la croisée de plusieurs industries, il est complexe de maîtriser les différentes normes et technologies de chaque filière.
Dans ce cas précis, l’idéal est de recourir à des services EDI en mode SaaS proposés par des acteurs matures ayant déjà déployé leur solution sur plusieurs secteurs. Il est alors possible de réutiliser à moindre coût des connecteurs et technologies déjà éprouvés et financés par la mutualisation des pratiques.
Face à des délais de mise en œuvre relativement longs, certaines entreprises se tournent parfois vers d’autres solutions que l’EDI pour digitaliser plus rapidement leurs échanges de données. Il peut s’agir d’un portail de saisie et de collecte de documents, ou d’une solution d’OCR. N’offrant pas les mêmes capacités d’automatisation, ces solutions intermédiaires ne pourront jamais apporter les mêmes niveaux de bénéfices que l’EDI – il faut en être conscient.
Là encore, la meilleure des solutions pour contourner les temps et difficultés de mise en œuvre d’un système EDI est de retenir un service en mode SaaS. Les coûts de mise hardware et / ou software sont supprimés et les coûts de configuration sont nettement réduits du fait de la mutualisation des technologies entre membres du réseau.
À lire également : [Checklist] Choisir sa solution EDI en mode SaaS : quels critères ?
Avec le développement des technologies de l’internet et du e-commerce, les intégrations entre composants applicatifs nécessitent de plus en plus d’interactions proches du temps réel. Il s’agit de connaître par exemple la position des stocks, d’obtenir un prix à jour ou le statut d’un traitement réalisé.
Lors de son initialisation, l’EDI s’est appuyé sur des technologies d’échange de fichiers transmis de manière asynchrone. Cela correspond toujours au besoin d’échange de certaines transactions commerciales. En complément, il est nécessaire de lui associer une gestion des échanges par API, le plus souvent sur les technologies REST et JSON.
Attention toutefois à ne pas opposer EDI et API. L’échange de données informatisées peut s’appuyer sur toutes formes de syntaxes ou langages comme XML et JSON. Le transport de données peut également être portés par des protocoles proches des web services comme EDIINT AS2 ou AS4 ainsi que SOAP ou REST. En synthèse, il devient nécessaire d’associer la gestion de l’EDI et des API. Heureusement pour les entreprises, la majorité des services EDI proposés dans le Cloud sont en réalité ouverts à la plupart des technologies d’intégration B2B incluant MFT, EDI, API, MOM, etc.
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