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Sur le principe, l’échange de données informatisé (EDI) s’apparente à un dialogue d’ordinateur à ordinateur. Son but est simple : pouvoir échanger des documents électroniques entre partenaires commerciaux.
En se substituant aux échanges papier, les transactions électroniques ont permis de réduire considérablement les interventions humaines. L’EDI représente donc pour les entreprises de nombreux avantages :
Pour que l’échange soit structuré, il est indispensable d’utiliser un standard commun et reconnu entre les parties.
Avec l’arrivée du traitement informatique, la nécessité d’avoir recours à un format standard s’est inévitablement imposée. Objectif ? Permettre à l’ordinateur de lire et de comprendre les documents reçus. Ce format définit le type et la forme des informations attendues. Par exemple : nombre entier, décimal, jj/mm/aa…Il permet ainsi de s’entendre sur un langage commun utilisé par le système informatique de l’expéditeur et son destinataire.
Il existe de nombreuses normes EDI, parmi lesquelles ANSI X12, UN-EDIFACT (et ses multiples variantes EANCOM, GALIA…), VDA, TRADACOM… Chacune d’entre elles dispose de sa propre syntaxe et de son dictionnaire de données. À ces standards historiques sont encore venus s’ajouter de nouvelles normes basées sur le métalangage XML, à l’image des normes sectorielles HL7 utilisées dans le secteur de la santé, ou de frameworks génériques comme UBL, eb-XML et UN-CEFACT. Qui plus est, chaque norme se décline ensuite en variantes comme ODETTE ou EANCOM pour EDIFACT, puis en version ANSI 5010 ou EDIFACT version D12, Release A.
Avant de pouvoir échanger des documents électroniques, il est donc primordial pour les entreprises partenaires de choisir une norme et une version commune. La plupart du temps, elles utilisent ensuite un traducteur EDI pour convertir automatiquement les données issues d’un logiciel interne ou d’un fournisseur de services d’applications.
Dans les années 2000, l’arrivée d’Internet et du métalangage XML ont eu un impact considérable sur l’EDI. Les éditeurs de solutions EDI/B2B ont en effet profité de ces avancées technologiques pour faciliter son utilisation dans les entreprises. Toutes les évolutions récentes dans le domaine des standards EDI reposent d’ailleurs sur la syntaxe XML, et s’appuient sur des protocoles d’échanges de type API.
Les premières offres commerciales de type EDI externalisé apparaissent au début des années 2000. Ce sont des plateformes qui permettent de sous-traiter l’ensemble des échanges EDI, quels que soient les partenaires, les systèmes et les formats de fichiers concernés. Grâce au SaaS (Software as a Service), de nombreux freins au déploiement de l’EDI ont pu être levés.
Le SaaS appliqué à l’EDI en facilite grandement les usages. Il peut être utilisé sans investissement conséquent, d’où une meilleure maîtrise des coûts. Il est désormais possible d’envoyer ou de recevoir des messages directement au format de votre ERP sans avoir besoin de ressources ou d’un expert EDI en interne.
En automatisant les processus métiers inter-entreprises, l’intégration B2B permet à différents interlocuteurs (clients, fournisseurs, partenaires commerciaux) de travailler plus efficacement.
Connues également sous le nom de gateways B2B, ces solutions d’intégration se distinguent des premières générations d’EDI en apportant une vision métier, plutôt que technique. Tout en assurant la prise en charge de formats divers et le transport multi-protocoles, ces gateways B2B permettent de modéliser les processus métiers et de fournir un monitoring adapté. Tous les processus complexes de l’entreprise sont ainsi intégrés dans une plateforme unique. Notez également que ces solutions d’intégration B2B peuvent être proposées en version locale pour une utilisation sur site, ou en mode dématérialisé accessible de partout via des services cloud.
Bien que les moteurs de gestion de processus ou de manipulation de données soient généralement ouverts à tous les cas d’usage et types de format, certains éditeurs ont choisit de verticaliser leur solution pour certains métiers – c’est le cas dans la banque, la santé ou la Supply Chain. Cela permet de parler le même langage que les utilisateurs, et de se focaliser les pratiques de chaque secteur en termes de format de données, de type de processus ou d’enjeux sécuritaires.
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