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X12, Edifact ou encore Odette, ces noms ne parleront sans doute pas aux plus jeunes. Ce sont pourtant les grands standards qui sont à l’origine de la dématérialisation des échanges entre entreprises. À partir des années 70, tous les grands industriels ont cherché à dématérialiser et surtout à automatiser leurs échanges de commandes, de demandes de réapprovisionnement avec leurs fournisseurs, ou encore leurs factures avec leurs clients. L’idée était alors de gagner en efficacité en éliminant les tonnes de papier à produire et à traiter et tous les délais et éventuelles erreurs de saisie inhérente à ce mode de fonctionnement.
L’origine de l’EDI remonte à 1968 avec la création du TDCC (Transportation Data Coordinating Committee). Cette instance est alors créée afin de définir des formats d’échanges de données entre les compagnies maritimes, les opérateurs de chemins de fer et les entreprises de transport routier. En 1975, le TDCC publie son premier standard d’échange, X12. On va alors assister à l’essor de ces grands réseaux à valeur ajoutée (VAN / Value Added Network) et de nombreuses industries vont alors s’intéresser à cette démarche de standardisation et décliner X12 selon leurs besoins spécifiques.
De nombreuses initiatives vont être initiées dans les pays industrialisés. Parmi les plus notables, on peut citer UN/EDIFACT (United Nations/Electronic Data Interchange for Administration, Commerce and Transport), EAN pour les produits de grande consommation, ODETTE dans le secteur automobile ou encore SWIFT pour les échanges interbancaires.
Si l’EDI est une approche mature, ce marché reste extrêmement dynamique et fait preuve de taux de croissance dont de nombreux autres secteurs peuvent rêver. Selon une étude Dart Consulting, si on inclut les réseaux VAN, les services Cloud et les ventes de logiciels, avec un taux de croissance annuel de 13,7 %, celui-ci a franchi la barre du milliard de dollars en 2014 et a dépassé la barre des 2 milliards en 2020. Cette extraordinaire croissance 50 ans après la création de l’EDI s’explique par de nombreux facteurs. D’une part, l’EDI a su se diversifier : tous les secteurs d’activité ont mis en place des messages et des protocoles d’échanges propres à leurs métiers. Generix qui s’est positionné sur ce marché avec son offre EDI Services en 1999 compte aujourd’hui des clients dans les secteurs de la banque, de l’industrie, de la logistique et de la distribution.
D’autre part, l’EDI s’est clairement imposé comme l’un des outils socles de la transformation numérique. Toutes les entreprises cherchent à améliorer l’efficience de leurs processus et à automatiser au maximum les tâches à faible valeur ajoutée. L’EDI y contribue grandement en évitant de nombreuses tâches de ressaisies et les inévitables erreurs et contrôles associés. L’EDI est ainsi un puissant outil de dématérialisation des échanges et Generix EDI Services s’inscrit pleinement dans cette transformation.
Enfin, l’essor du Cloud Computing et en particulier celui des applications SaaS a profondément changé la donne. Si l’EDI était un temps réservé aux grandes entreprises internationales, il est aujourd’hui accessible à tous. Insight Partner estime que le marché EDI va croître de 9,5 % par an sur la période 2020 à 2027 avec l’arrivée notamment de solutions SaaS, qui participent grandement à la démocratisation de l’EDI auprès des entreprises les plus petites.
EDI Services, la quatrième génération de la plateforme EDI Services lancée en 2015 par Generix a été conçue pour accompagner les entreprises dans leur transformation numérique. Celle-ci s’appuie sur les concepts du Cloud, des accès Web, des API ainsi que de l’IoT (Internet of Things) et elle est même accessible depuis les terminaux mobiles.
L’offre fait partie de la vingtaine de services proposés dans le cadre de l’offre SaaS Generix Supply Chain Hub. Avec 40 000 entreprises connectées à son offre EDI Services et 2 millions de messages traités chaque jour, Generix Group participe à cette démocratisation de l’EDI.
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