À 3 mois du mandat B2B en Allemagne, la préparation de la réforme pose question
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Certes, plus d’un quart des missions de recrutement assurées par le cabinet Michael Page Achats & Supply Chain concernent encore des postes traditionnels de responsable d’exploitation et de directeur de site logistique, hautement pénuriques. Pourtant, les nouveaux enjeux du secteur (digitalisation, expérience client et impact environnemental en tête) entraînent l’apparition de fonctions aujourd’hui rares, mais appelées à se démocratiser dans les années à venir.
Ce spécialiste des enjeux logistiques explore de grands volumes de données inexploitées et des flux d’information internes et externes de la supply chain. Grâce à ses calculs, il dresse des constats, développe des modèles prédictifs et formule des recommandations d’optimisation pour l’entreprise. Son rôle consiste notamment à transformer des analyses statistiques complexes en graphiques et autres outils de data-visualisation pour les rendre accessibles aux équipes internes… et ainsi éclairer les prises de décision business. Il peut par exemple être chargé d’aider les Demand & supply planners et les commerciaux à affiner leurs prédictions de volume de ventes grâce à des analyses de transaction clients en temps réel, pour adapter les stocks en conséquence.
Historiquement, le Designer logistique dimensionne et modélise une chaîne selon des objectifs de coûts, de délais et de qualité. Travaillant dans un bureau d’études en amont des activités opérationnelles, il dessine ou optimise un réseau logistique en fonction des différentes options d’approvisionnement, définit les flux, les processus, les équipements de robotisation, etc. L’Architecte supply chain reprend une partie de ces missions traditionnelles, dans un périmètre toutefois plus global, et dans une perspective de long terme. Son rôle : concevoir un réseau et des plateformes agiles, tenant compte :
des nouveaux enjeux de satisfaction client (livraison du dernier kilomètre, logistique retour) ;
des équipements d’entrepôts (balises GPS, réalité augmentée…) et des technologies d’information (solutions supply chain) favorisant les flux en temps réel
des risques d’imprévus ou d’incidents.
Blockchain, internet des objets (IoT), drones, Robotic process automation (RPA)… tous ces anglicismes sont au cœur de la révolution technologique en marche dans la supply chain. Le Responsable de l’innovation logistique (ou Supply chain innovation leader) intervient comme facilitateur en interne, pour diffuser une culture de l’innovation, accompagner l’adoption de nouvelles technologies et conduire le changement. En parallèle de son travail de veille, il anime des groupes de travail et des ateliers d’idéation en interne, déploie des expérimentations et, le cas échéant, pilote leur industrialisation.
Comment décarboner la chaîne logistique, pour répondre aux objectifs de responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise et aux contraintes règlementaires actuelles et à venir ? C’est à cette question que le Responsable de la logistique durable doit apporter des réponses concrètes. Objectif : limiter le coût environnemental de la supply chain et mettre en œuvre les stratégies d’économie circulaire, en préservant les marges et l’expérience client. Gestion de l’énergie, recyclage et valorisation des déchets, réutilisation des emballages, transports verts, récupération des produits usagers : autant de chantiers au cœur de ce métier en devenir.
Blocage du canal de Suez, pandémie de Covid-19… ces crises mondiales ont mis en lumière les fragilités des chaînes logistiques, mais aussi leur importance vitale/stratégique. Si cette fonction de chef d’orchestre de la supply-chain existe déjà dans les grandes entreprises, l’actualité récente a rappelé à quel point ce rôle est indispensable dans les comités exécutifs ou les comités de direction. Car il est le seul capable de faire le pont entre la vision stratégique de l’entreprise, l’expertise technologique et le risk management. Au même titre que les autres fonctions de cadres dirigeants de la fameuse C-suite (CFO pour les finances ou CDO pour la data ou le digital), le CSCO est chargé à la fois d’optimiser les performances de la chaîne logistique, d’assurer sa transformation et surtout de garantir sa résilience.
Au-delà des compétences techniques (finances, data, digital, gestion des risques) indispensables à l’exercice de ces nouvelles professions, les soft skills des collaborateurs sont déterminantes. Parmi elles, la curiosité, la capacité à s’auto-former et à collaborer avec d’autres expertises métiers (marketing, R&D…) font partie des facteurs clés de succès de ceux qui choisiront ces nouveaux métiers de la logistique.
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