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Comme le souligne un rapport d’information présenté au Sénat en mai 2021, le secteur du transport de marchandises est essentiel à la vie du pays. En plus de permettre le fonctionnement des entreprises et services publics, à travers l’acheminement de nombreux produits, il constitue une ressource économique vitale pour la France. Pour preuve, le transport et sa logistique représentent 10 % du PIB national et 1,8 million d’emplois. Cette importance semble d’ailleurs aller grandissante : malgré un ralentissement dû à la crise sanitaire, le secteur devrait croître de 40 % à l’horizon 2050. Pour autant, le mode routier s’accapare 90 % du transport intérieur de marchandises en France. Une domination qui se fait au détriment du ferroviaire et du fluvial, deux voies de transport qui n’ont cessé de diminuer au fil des ans. Ainsi, le rapport indique que le rail n’assure que 9 % du transport de marchandises en France, soit deux fois moins que la moyenne de l’Union européenne, tandis que la part des échanges fluviaux est anecdotique.
Si la prédominance du routier a plusieurs origines (mauvais état des réseaux ferroviaires et fluviaux, coût plus faible, plus grande flexibilité, etc.), elle a en revanche une conséquence première : la pollution de l’environnement. Pour preuve, les seuls poids lourds sont responsables de 23 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur du transport, soit plus de 7 % de l’ensemble des émissions nationales.1
Bien que des efforts aient déjà été engagés pour faire bouger les lignes, comme le rappellent d’ailleurs les rapporteurs du projet, la diminution de l’empreinte environnementale du transport routier de marchandises constitue un objectif urgent. Pour l’atteindre, les sénateurs Nicole Bonnefoy et Rémy Pointereau dressent une liste de 40 propositions, visant à agir à plus ou moins long terme, regroupées en quatre grandes thématiques.
Diversifier les modes de transport : le rapport préconise tout d’abord de renforcer la complémentarité des différents modes de transport et de développer le recours au ferroviaire et au fluvial. Pour cela, plusieurs pistes sont envisagées, tels que la rénovation des réseaux ferroviaires et fluviaux, le verdissement des trains et bateaux ou encore la prise en compte dans les marchés publics des modes de transport utilisés par les opérateurs.
Limiter les nuisances dues au transport routier : simplification de la prise d’arrêté d’interdiction de circulation de poids lourds, création de zones avec des restrictions de circulation, renforcement des contrôles et des sanctions, meilleure information des élus locaux sur l’arsenal réglementaire dont ils disposent… autant de propositions avancées dans l’optique de lutter plus efficacement contre toutes les sources de nuisances (pollution, bruit, congestion de la circulation, accidentologie, etc.).
Adopter une stratégie de décarbonation : face aux réticences du secteur à limiter sa consommation d’énergie et son impact environnemental, le rapport recommande de réaliser rapidement une feuille de route relative à la transition du parc de poids lourds. Dans le même temps, les rapporteurs du projet proposent de développer les aides aux biocarburants et à l’électrification (bonus écologique, prime à la conversion, etc.), de modifier la fiscalité en vigueur (suppression du remboursement de la TICPE, création d’une écotaxe, etc.) ou encore d’encourager les bonnes pratiques (interdiction des dépassements sur les nationales à quatre voies par exemple).
Réinventer le transport urbain de marchandises : en plus de ses autres maux (bruit, accidents, etc.), le fret serait responsable du tiers de la pollution de l’air en ville1. Pour y remédier, le rapport préconise notamment de renforcer le contrôle des véhicules de livraison (contrôle technique, formation obligatoire, etc.), d’encourager l’achat d’utilitaires propres (via le suramortissement par exemple), de mutualiser les livraisons du dernier kilomètre et de sensibiliser les consommateurs aux enjeux environnementaux de la livraison (interdiction de la publicité pour la livraison gratuite, affichage du bilan carbone des solutions de livraison, etc.).
L’entrée en vigueur éventuelle de certaines de ces propositions pourrait considérablement bouleverser l’activité des acteurs du transport et de la logistique. Les entreprises ont donc tout intérêt à prendre le sujet à bras-le-corps dès maintenant. Pour cela, une première étape s’impose : optimiser l’ensemble de sa chaîne logistique via l’adoption d’un TMS (Transport Management System). À l’image du TMS orienté chargeurs de Generix, cette solution logicielle permet d’agir sur l’empreinte carbone des opérations de transport et, ainsi, de s’engager dans une démarche écoresponsable. Comment ? En vous garantissant plusieurs fonctionnalités essentielles :
la mesure de l’impact environnemental : la mise en place d’un TMS permet tout d’abord de mesurer l’empreinte environnementale de la fonction transport, notamment via une meilleure connaissance de l’activité. Cette information permet non seulement d’agir en conséquence, mais également d’offrir davantage de visibilité sur le sujet aux clients.
l’optimisation des tournées : grâce à un meilleur pilotage de l’affrètement et des livraisons, le TMS permet de réduire les kilomètres parcourus et d’augmenter le taux de chargement. Deux leviers indispensables pour agir concrètement sur le coût environnemental du transport de marchandises.
la simulation prédictive : le TMS permet de simuler différents scénarios, notamment sur la modification d’une partie de l’activité ou l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation par exemple. De la sorte, vous avez la possibilité d’anticiper et de mesurer l’impact de telles ou telles mesures. L’entreprise peut ainsi s’engager dans une véritable stratégie de réduction de son empreinte carbone, et ce, avec une parfaite connaissance des bénéfices qu’elle en tirera.
1 Transport de marchandises face aux impératifs environnementaux – Sénat – 2021
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