À 3 mois du mandat B2B en Allemagne, la préparation de la réforme pose question
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Pour gérer au mieux les plannings et l’attribution quotidienne des tâches, les responsables d’entrepôts ont besoin d’une visibilité fine sur toutes les ressources disponibles : opérateurs, automates, chaînes mécanisées, trieurs, équipements (chariots, chariots élévateurs, …), et facilities (quais, racks, meubles de ventilation, …). Pour Isabelle Badoc, Product Marketing Director chez Generix, c’est une évidence : « Les managers arbitrent en permanence pour affecter les ressources aux tâches à réaliser afin d’atteindre la productivité qui permet de tenir les objectifs de volumes ». Une exigence décuplée par le commerce électronique, dont le dynamisme se traduit par une augmentation des volumes à traiter et une plus large variété de tâches. Dans le même temps, il est difficile de prévoir les flux concernés du fait de leur irrégularité. Aussi, l’anticipation devient le véritable nerf de la guerre.
Les flux inhérents au e-commerce requièrent plus de main d’œuvre pour la préparation et l’emballage de colis que la livraison de palettes aux magasins. Or, le secteur fait face à une pénurie de candidats. Aussi, les entrepôts sont amenés à relever un défi majeur, celui de fidéliser des ressources déjà formées en rendant leur travail plus intéressant. En effet, les conditions de rémunération ne sont plus le seul critère pour attirer ou retenir des employés. La motivation et la satisfaction se révèlent de meilleurs facteurs d’attractivité et de fidélisation. Elles contribuent également à améliorer la qualité de vie au travail. Pour les employeurs, cela signifie concrètement agir à deux niveaux. D’une part, ils doivent proposer un cadre sécurisé grâce à la prévention des accidents du travail et des troubles musculosquelettiques. Et ils doivent garantir, d’autre part, un certain niveau d’autonomie générant un sentiment de satisfaction au travail pour les employés. Afin de le renforcer, d’autres initiatives sont étudiées, comme l’intégration de challenges au sein des process métiers pour les employés les plus jeunes appartenant à la génération « gaming ». Et pour les plus seniors, l’entreprise a tout à gagner en adaptant les tâches qui leur sont confiées, en évitant notamment les plus pénibles et les charges lourdes, et surtout en s’appuyant sur leur expérience pour accompagner les juniors. En menant un combat sur tous ces fronts, elle renforce ainsi, le sentiment d’appartenance de tous ses employés.
Au quotidien, les logisticiens travaillent dans un contexte d’incertitude liée à des flux irréguliers et à un taux d’absentéisme pouvant parfois atteindre 50%. Ils doivent donc en permanence, faire preuve d’agilité. Charge à eux d’organiser les ressources présentes sur le site en priorisant les activités à mener. Ce calcul de la capacité réelle de production associé à l’optimisation de la main d’œuvre disponible représente un véritable casse-tête. Il pourrait être facilité grâce à une politique efficace visant à déployer la polyvalence, dont les atouts sont détaillés par Isabelle Badoc : « elle assure plus de flexibilité pour les entrepôts, avec un recours à des ressources multi-compétentes, ce qui augmente de fait, la capacité à réaliser les tâches les plus importantes un jour donné ». En parallèle, des employés formés à plusieurs postes peuvent changer toutes les deux heures, ce qui réduit la pénibilité liée à la répétition. Ils maintiennent leur attention et leur performance tout au long de la journée, et souffrent moins de fatigue ou d’ennui, ce qui accroît leur motivation. En corollaire, on observe un moindre recours aux intérimaires, donc une réduction des coûts.
Jusqu’à présent, de nombreux responsables d’entrepôts ont le réflexe d’envisager avant tout des investissements en mécanisation et automatisation pour gagner en performance. Mais une gestion des ressources fondée sur une meilleure planification peut se révéler plus efficace en gardant le même ratio hommes-machines. C’est tout l’objet de la solution de Resource Management System (RMS) conçue par Generix : Generix Resource Management. Elle analyse la performance, prévoit les temps nécessaires à l’exécution de chaque tâche, puis réalise l’adéquation entre ces deux éléments pour planifier et mieux dispatcher les ressources. Cette solution présente aussi l’avantage d’être personnalisable. Dernier bénéfice, et non des moindres, elle contribue à réduire les accidents du travail et la pénibilité. « Le RMS peut apporter de la flexibilité au site logistique en accompagnant la montée en compétences des opérateurs dans leur polyvalence et en les aidant à performer dans de nouvelles tâches », souligne Isabelle Badoc. Pour conclure, l’intégration de l’IA dans une solution de RMS offre de puissantes capacités de planification des ressources, notamment grâce à la prédiction et l’optimisation. La combinaison hommes-robots demeurera certainement comme le principal modèle en logistique ces prochaines années. Et si maximiser l’utilisation des moyens déjà en place constituait un levier de performance plus simple et plus économique à expérimenter avant de se lancer dans un investissement massif en machines ?
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