À 3 mois du mandat B2B en Allemagne, la préparation de la réforme pose question
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Alors que les questions écologiques et éthiques vont croissant, les consommateurs attendent davantage de transparence et d’informations. Leur besoin principal : gagner en réassurance sur les produits qu’ils achètent, tant pour eux-mêmes (qualité et sécurité des produits), que par respect du développement durable. Et ce, tout au long de la chaîne de valeur, depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’au mode de livraison final.
À l’instar d’autres pays, la France élabore actuellement une stratégie visant à mettre en place la blockchain. Dans le privé, cette technologie est déjà utilisée dans les secteurs de la finance, de l’assurance et de l’agroalimentaire.
Même si elle n’en est encore qu’à ses prémisses, la montée en puissance de la blockchain laisse entrevoir de belles perspectives en matière de sécurité, traçabilité et optimisation des coûts. Cette technologie devrait notamment permettre de lutter contre les fraudes et contrefaçons. Pour autant, seuls 9 % des décideurs prévoient d’investir dans ce domaine dans les 12 prochains mois2.
Pour de nombreuses entreprises du FMCG et de la distribution spécialisée, améliorer la qualité de service logistique est essentiel. Dans de nombreux cas, cela passe par le digital : 64 % des décideurs considèrent que l’accélération de la numérisation de leur Supply Chain permettra de réduire leurs coûts logistiques.
Dans ce cadre, l’automatisation revêt un double avantage pour les professionnels :
En éliminant certaines tâches à faible valeur ajoutée, l’automatisation présente plusieurs atouts majeurs : l’amélioration de la productivité, la capacité de réponse à la difficulté d’embauche lors des pics d’activité, et la réduction de la pénibilité du travail. La mécanisation peut aussi s’avérer intéressante pour résoudre des problématiques de coût et de rareté du terrain grâce à la densification du stockage amenée par certaines solutions.
La planification automatique, offerte par les outils d’intelligence artificielle, permet des prévisions plus précises, et améliore la qualité décisionnelle et la vitesse d’exécution. Les données collectées tout au long de la chaîne d’approvisionnement peuvent aussi servir à la gestion des pics d’activité dans les entrepôts.
Avec le machine learning, il est aujourd’hui possible d’exploiter les données de manière fine pour répondre à une demande de plus en plus complexe. On peut par exemple anticiper plus facilement les besoins en ressources, et optimiser les tournées de livraison pour faire face aux pics saisonniers.
D’autre part, les entrepôts se tournent de plus en plus vers l’automatisation pour améliorer leur productivité. La réalité augmentée est exploitée pour améliorer l’efficacité du picking tandis que les solutions d’inventaire s’appuient de plus en plus sur l’aide de robots et de drones.
Les géants mondiaux de la distribution en ligne ont grandement fait évoluer les attentes des consommateurs en leur offrant toujours plus de choix, et en jouant sur les disponibilités, les prix et les délais de livraison. Résultat : les consommateurs ont des exigences accrues et attendent un service sans faille. Pour relever le défi de la satisfaction client, il est essentiel pour les distributeurs de pouvoir s’appuyer sur l’immense flot de données que concentre la Supply Chain. Grâce aux technologies du Big data, les entreprises peuvent transformer ces informations en avantage concurrentiel. Condition indispensable : pouvoir collecter, centraliser et standardiser cette masse d’informations pas toujours structurées, et le plus souvent issues de sources multiples.
McKinsey France préconise aussi de s’appuyer le plus possible sur le Big data dans la transformation numérique des processus industriels des produits de grande consommation3. Les arguments avancés : une traçabilité totale du fabricant au client final, un approvisionnement en ligne plus rapide et moins coûteux, ainsi qu’une production en flux tendu grâce au numérique.
La sécurité des produits est primordiale d’un point de vue sanitaire, mais aussi sur le plan économique et pour l’image de marque. Comme la réglementation est constamment renforcée pour prévenir les risques, le rappel d’un produit doit être le plus rapide et efficace possible.
Lors d’une telle opération, toute la chaîne de distribution est mobilisée pour arrêter la commercialisation et informer les consommateurs de la procédure. L’exploitant est responsable de la mise en œuvre des actions de retrait et de rappel de son produit, mais chaque acteur a une obligation de résultat dans son exécution.
La Supply Chain connectée facilite les retraits et rappels en optimisant la traçabilité. Elle permet également de mieux informer les consommateurs et de les rassurer, en leur montrant la capacité de la marque et de ses distributeurs à contrôler la situation. Au-delà de la gestion des rappels et des retraits de produits, elle permet d’anticiper les incidents de qualité, et de limiter les coûts des opérations liées à ceux-ci.
La digitalisation de la chaîne d’approvisionnement permet enfin de collaborer plus étroitement avec les autorités sanitaires, qui se donnent toujours plus de moyens pour collecter et partager les informations. Le risque pandémique est aussi à prendre en compte. La crise sanitaire causée par le Covid-19 a eu un impact sans précédent sur la chaîne d’approvisionnement – elle a mis en lumière ses failles et a forcé les entreprises à repenser leurs processus.
Après le prix, la livraison est le deuxième critère de choix des consommateurs avant d’acheter sur un site de e-commerce. Et les problèmes liés à la livraison sont nombreux : deux tiers des utilisateurs s’en plaignent et la majorité sont des clients perdus en cas de souci. Impossible donc de traiter la question des risques liés à la Supply Chain sans aborder la question de la sécurisation des approvisionnements. Selon Weathernews France, 70 % des activités économiques sont météo-sensibles. Des prévisions réalistes sont donc nécessaires pour permettre aux industriels et distributeurs d’ajuster au mieux leurs stocks. Mais au-delà de ces risques météorologiques impactant la production de denrées pour le secteur alimentaire, d’autres facteurs peuvent mettre en péril la sécurité des approvisionnements. Il s’agit principalement de la volatilité des prix des matières premières, des tarifs douaniers, des relations commerciales à l’import et l’export, mais aussi des risques par pays – notamment les mouvements sociaux ou conflits internes.
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