Ce mécanisme, également appelé horodatage, associe une date et une heure à une donnée informatique ou un événement. Il précise donc l’instant où une opération a été effectuée. Avec la généralisation des solutions de signature électronique, les fonctionnalités de time stamping sont plus que jamais essentielles. Elles permettent à des organisations d’enregistrer le moment où un message, document ou logiciel a été signé. Dans ce contexte, nombreux sont les logiciels qui, à l’image de Microsoft Office, intègrent des fonctions de time stamping.
Le rôle de l’horodatage est d’autant plus essentiel dans les transactions boursières ou certaines procédures judiciaires. Il est aussi utilisé pour les audits et la tenue des registres parce qu’il permet de prouver qu’un certificat numérique était valide ou non lors de son utilisation. Pour autant, l’horodatage ne peut apporter une réelle valeur ajoutée que s’il est sécurisé. Dans le cas inverse, il peut exposer à des problèmes juridiques et des défauts de conformité. À noter : sans horodatage, les organisations ne sont pas en mesure de prouver que des signatures ont été créées avant ou après la révocation d’un certificat.